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Chef - Jean SCHELCHER - Rentrée septembre 2016

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Depuis la rentrée de septembre 2016, Jean SCHELCHER est devenu Chef de

LA SALTARELLE MULHOUSE

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Présentation de Jean Schelcher  -  (extrait de la réunion de comité du 16/06/2016)

Jean à 62 ans, il est marié depuis 35 ans et il est maintenant retraité. Il a trois enfants : un de 22 ans, l’autre de 20 ans, tous deux étudiants à Strasbourg, et une fille de 17 ans en 1ère S en Lycée.

Il est arrivé à la musique par le biais de son père qui avait monté une chorale d’enfants à l’église de Wittenheim pour animer la messe. Il a pratiqué le piano et l’orgue avec Marius Trommenslager et avec Alain Langré.

Il a commencé l’apprentissage de la direction à l’Arefact et au Kleebach de Munster. A 18 ans il est arrivé à la chorale Ste-Cécile de Riedisheim avec Joseph Monna qui cherchait à monter le "Requiem de Mozart". Ce fut pour lui le grand coup de foudre. Ensuite il a suivi Joseph Monna au Mottet. Simultanément, il chantait à cappella avec Marius.

Quand Joseph Monna s’est arrêté il a continué avec Colette Lennuza. Il est resté à la direction des petits chanteurs de Wittenheim qui sont devenus depuis l’ensemble vocal "Rapsodie". Progressivement des hommes se sont joints au groupe et l’ensemble est devenu une chorale mixte, actuellement dirigée par Véronique Loewert.

Pour des raisons professionnelles il est parti à Paris et enfin à l’étranger. Dominique Foltzer et Jean-Luc Roth furent ses copains de Lycée. Puis il s’est installé dans le Florival où il a dirigé un chœur de femmes pendant une dizaine d’années et, au bout de 8 ans, comme l’ensemble "Crescendo" cherchait un Chef, il a conduit de front la direction de deux chorales, ce qui faisait beaucoup avec son travail professionnel. Donc il a été contraint d’arrêter son chœur de femmes tout en continuant avec "Crescendo".

Au cours de son expérience de Chef de Chœur, il s’est heurté à un problème que nous avons-nous même évoqué : "Savoir évaluer le niveau de difficulté acceptable pour une chorale donnée et savoir prendre, au bon moment, la décision d’arrêter ou de continuer" !

Son répertoire favori - les compositeurs de la fin du 19ème début 20ème : Brahms, Ravel, Poulenc, Fauré, Benjamin Britten. Il dit avoir monté une messe de Haydn, les messes de Fauré. À ce propos il précise que si nous devrions chanter une messe il faudrait qu’elle soit complète. Par ailleurs, Jean Précise qu’il souhaite associer les choristes ou le comité à l’élaboration du répertoire. Il indique qu’il ne saurait diriger quelque chose qu’il ne sent pas mais, ayant fait des propositions, il souhaiterait qu’on soit à plusieurs pour arrêter le choix des œuvres qui fassent consensus, et ce afin de ne pas s’embourber dans une voie sans issue.

Jean Schelcher voudrait connaître l’ADN de "La Saltarelle" … à savoir : "Pourquoi sommes-nous dans cette chorale et pas dans une autre" ?

Généralement le recrutement s’est fait par relation humaine, par copinage, par le bouche à oreille … mais cela ne suffit pas pour expliquer l’engouement … ! Après quelques déboires, certains sont restés à "La Saltarelle" par solidarité, pour soutenir la chorale en période de dépression ! Georges dit avoir été tenté par "La Saltarelle" guidé par l’attrait qu’elle exerçait en raison de sa réputation ; la rencontre avec Nathalie Hérold avait été en son temps déterminant. À présent, la rigueur, l’attention, la concentration et une bonne ambiance au sein du groupe, constituent à son sens l’ADN de "La Saltarelle" ; c’est une chorale qui a une âme !

Jean Schelcher confirme le fait qu’il souhaiterait prendre la direction de "La Saltarelle Mulhouse". Mais pour un début, il ne souhaite pas commencer par une grande œuvre, par exemple par une messe. Par ailleurs, il ne souhaite pas non plus trop d’éclectisme. Par exemple dans notre concert du 8 juin les choristes ont dû s’adapter à de nombreux styles différents.

En concert, Jean prend deux grandes parties, en général une profane et une sacrée, chacune comprenant en son intérieur deux pavés homogènes en terme de style, de manière à ce que les choristes puissent se mettre "dedans" : "Quand on fait du Brahms, on fait du Brahms !" … ! On ne peut pas passer de Brahms à Sibelius puis à Rachmaninov … ! Ça ne passerait pas au niveau des auditeurs ! Il est aussi difficile pour chaque choriste de changer de culture musicale, de passer à un autre style, à une autre couleur, avec une autre sensibilité. Toutefois, la présentation orale faite par Clément permettait quand même de supporter cet éclectisme et de se projeter dans le style de la pièce. Notons en outre que le titre du concert du 8 juin,  "Gourmandises musicales", laissait subodorer cette variété de style.

Jean a été frappé par autre chose : à aucun moment Clément a cherché plus de couleur, sauf sur le chant bulgare. Dès lors, Jean Schelcher se demande s’il peut espérer de la chorale d’aller plus dans les "forte" et dans les "brillants" ? Il a compris qu’il peut attendre cela des basses et de tous les pupitres.

Jean Bechtel fait aussi observer que Clément n’a pas assez insisté sur les nuances comme par exemple dans le Mendelssohn, mais ça reste un détail et il est vrai que nous n’avons pas eu assez de temps pour affiner toutes les pièces. Le problème des nuances est évoqué, mais s’ils n’ont pas toujours été réalisés correctement, cela peut être dû aussi au trac et à l’écho de la Chapelle … La présence de public aura cependant bien amélioré ce désagrément …

Jean Schelcher demande si nous avons la possibilité de disposer d’un pianiste pour l’accompagnement. Se pose dès lors les problèmes du financement du pianiste et des partitions.

Jean Schelcher travaille beaucoup à la voix ou au clavier pour donner le thème. Il n’attend pas que ce soit tout impeccable la première fois. Il croit beaucoup à l’ajustement d’une voix par rapport à l’autre. Il travaille aussi à l’énergie et avec sa propre voix. Il lui arrive souvent de parler fort pour donner l’impulsion juste. Donc il ne faut être impressionné par l’intensité sonore de sa voix …

De son point de vue, par rapport au public qui vient l’écouter, le rôle d’une chorale réside dans l’intention de faire évoluer la connaissance de la musique et les goûts. Il aime beaucoup présenter des œuvres contemporaines pour faire avancer la compréhension et la sensibilité. Donc, selon lui, la présentation des œuvres peut être utile parfois … !

Il aime aussi tout ce qui est Negro spiritual. Il y a différents niveaux, avec éventuellement un accompagnement au piano ou des œuvres à capella. Certaines chansons françaises sont aussi appréciées comme Brel (Bruxelles, La valse à mille temps, etc …), Bobby Lapointe, Jean Ferrat, etc …

Il affectionne aussi tout ce qui est musique salve : Snami bog, Tiebie poem, etc …

Ses objectifs seraient de mettre sur pied un répertoire valable pour l’année à venir, au moins une saison, quitte à faire quelque chose de plus charpenté par la suite. Mais évidemment c’est au comité que revient la décision du recrutement.

Jean Habite à Berghotzzell, petite bourgade proche de Guebwiller. Il lui faut environ une demi-heure pour venir à la MCP et le fait de devoir se rendre à Mulhouse pour être opérationnel pour la répétition de 20 h ne lui pose pas de problèmes particuliers, car il est retraité. Cela permettrait de commencer la répétition exactement à 20 h afin de finir dans les délais à 22 h. Jean confirme d’ailleurs qu’une répétition de 2 h, sans pause, reste la durée idéale. Comme avec Clément nous commencerions donc à 20 h pile ! Jean confirme que c’est sa culture.

Enfin, le principe d’une répétition le 22 juin prochain avec l’ensemble des choristes est validé par Jean.

Pour cette répétition de prise de contact, Jean nous propose une partition à dupliquer pour les choristes, ça sera "Tumba". Georges scannera la pièce, l’enverra à Jean Bechtel, en tapera les fichiers Midi et c’est Jean qui s’occupera des tirages pour les choristes.

Jean avait l’habitude de faire une journée ou une grosse demi-journée de travail, par exemple au Kleebach. La présence de tous les choristes serait évidemment souhaitée et en même temps cela contribuerait à conforter la convivialité. Jean-Michel fait remarquer que si cette option était retenue il faudrait demander une participation financière des choristes.

Dédée fait observer que la répétition par pupitre n’est pas possible à la MCP car nous ne disposons que d’une seule salle de répétition. En fait, Jean confirme qu’il est aussi important que chaque pupitre puisse suivre le travail des autres pupitres. C’est au Chef que revient le dosage du mélange des voix : par pupitre, tous les pupitres à l’unisson, voix mélangées, association de pupitre … disposition en cercle, etc … Par ailleurs, quand on chante, il important de prendre ses repères par rapport à ses voisins … Il est donc déstabilisant de changer de voisinage au moment d’un concert. Mais c’est à Jean de procéder au placement des différents pupitres.